ENTIERS  FRANÇAIS   D' USAGE  COURANT
CARTES   POSTALES

Premières dates d'émission, par ordre chronologique

• 1er juin 1878 : cartes postales (simples) pour l'intérieur et l'étranger.
• 1er juillet 1879 : cartes postales avec réponse payée (intérieur et étranger).
• 1er avril 1924 : 1ère carte "commémorative" (Jeux Olympiques de Paris).
• 2 décembre 1935 : 1ères cartes illustrées (Vues de Paris).
• 26 avril 1936 : 1ères cartes avec verso illustré (Vimy).
• 16 juin 1939 : 1ère carte avec surtaxe (Éclaireurs de France).
• 3 décembre 1984 : 1ère carte avec "TVP" (timbre à validité permanente).

voir également au chapitre "bibliographie" générale

• "Les entiers postaux expliqués par les tarifs postaux". Robert Ginestet*. "Le Monde des Philatélistes". Paris. Études n°144 (Tome 1 : Généralités. Les cartes postales) 04/1972.
• "Les dates d'émission des entiers officiels français". Paul Demeny, in "La Philatélie Française" (11/1979, n°305), repris in "L'Entier Postal" (11/1998, n°49-ns, p.1409 à 1415).
• "La fabrication des entiers postaux à la Banque de France". Docteur Robert Joany*, in "L'Entier Postal" (n°2/1969).
• "Les cartes postales avec réponse payée (CPRP)". Gérard Desarnaud*, in "Feuilles Marcophiles Information" (02/1981, n°29, p.1 et 2).
• "La carte postale avec réponse payée 1872-1971". H.Gachot, in "Les Feuilles Marcophiles" (n°185).
• "Les entiers français à vues touristiques". André Hurtré*, in "L'Entier Postal" (12/1981, n°1-ns, p.11 à17) + (02/1982, n°2-ns p.40 à 45) + (06/1982, n°3-ns, p.68 à 72) + (02/1984, n°7-9-ns, p. 165 à 173) + (03/1988, n°22-ns, p.515 à 522).
• "Entier provisoire de 1945". Docteur Georges Rykner*, in "L'Entier Postal" (02/1983, n°5-ns, p.120 et 121).
• "Les entiers postaux récents (leur fabrication)". Robert Altériet, in "Le Monde des Philatélistes" (10/1982 et 11/1982).
• "Les cartes familiales interzones : type Iris sans valeur". Gérard Fabrègue, in "Bulletin du club marcophile de la 2ème guerre mondiale" (1993).
• "Cartes familiales interzones sans valeur, retournées avec «Inadmis» (1)". Claude Del Vitto, in "L'Entier Postal" (12/2001, n°59-ns, p.24 à 32).
• "Les cartes interzones : très surveillées hier, à surveiller aujourd'hui". Claude Jamet, in "Timbroscopie" (02/1994, n°110, p.36 à 39).
• "Cartes postales Liberté à 1fr90". Claude Del Vitto, in "L'Entier Postal" (06/1987, n°20-ns, p.462 et 463).

Les cartes avec réponse payées sont des cartes doubles "se-tenant" (l'une correspond à la partie "demande", et l'autre à la partie "réponse"). C'est un moyen de prépayer une réponse à découvert.
Les premières cartes de ce type furent émises - dans le cadre du régime intérieur - en Allemagne en 1872, puis en Belgique le 1er janvier 1873.

Au niveau international, leur création fut décidée par un Arrangement spécial entre certains pays lors du Congrès de 1878 (Paris) de l'UPU. Seuls les pays signataires de l'Arrangement étaient concernés.
En France les premières cartes avec réponse payée ont été émises le 1er juillet 1879 (tant pour l'intérieur que pour l'étranger). À cette date participent au service : Allemagne, Argentine, Belgique, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Suisse et Tunis.

Le Congrès suivant (Lisbonne, 1885) généralise le système. Toutes les administrations membres de l'UPU doivent assurer le retour gratuit des formules, mais ne sont pas tenues d'émettre de telles cartes (cependant un grand nombre de pays le firent). La mise en application en France est du 1er avril 1886.

Leur présentation et leur utilisation en est strictement réglementée, en voici quelques détails :

• Il n'est pas obligatoire d'y mentionner "Union Postale Universelle" (certains pays l'ont fait, mais jamais la France), seules le sont les mentions en français (langue officielle de l'UPU) "Carte postale avec réponse payée" sur la partie "aller" et "Carte postale Réponse" sur l'autre partie. Mais ces mentions, théoriquement obligatoires, ne furent jamais systématiquement imprimées exactement ainsi. Par exemple en France les cartes postales avec réponse payée étaient des "Cartes postales" avec en plus une petite mention (en bas à gauche) du genre "la carte ci-joint est destinée à la réponse". À notre connaissance cela n'en a jamais justifié le rejet par quelque pays que ce soit.
• Les cartes doivent être doubles et "se-tenant" (peu importe par quel côté) et ne peuvent être fermées.
• Elles sont vendues au double du tarif de la carte simple (ce qui est logique puisqu'il y a deux timbres) internationale ;
• L'affranchissement doit être au tarif en vigueur dans le pays émetteur pour la relation considérée donc, dans le cas des entiers postaux, éventuellement complété sur ses deux volets par des timbres adhésifs ; voilà donc un cas parmi (peu - voir quand même la dernière ligne -) d'autres d'une "utilisation réglementaire" de timbres adhésifs d'un pays dans un autre ;
• "L'affranchissement de la partie réponse n'est valable que si celle-ci est expédiée du pays où elle est parvenue par la poste et à destination du pays d'origine", seule cette partie "réponse" peut être utilisée au départ d'un pays étranger.
• Le pays qui renvoie la carte-réponse est tenu d'oblitérer le timbre, mais le manque de connaissance du règlement fait que souvent le timbre à date est frappé à côté de la vignette (ou même encore plus loin !).
• Recommandation, accusé de réception, puis ultérieurement surtaxe aérienne sont admis. Sur la partie réponse le complément est apposé en valeurs du pays assurant le retour.
• Il n'était tenu aucune comptabilité des "réponses" utilisées, et en conséquence le pays qui renvoyait la réponse n'était pas rémunéré ; mais inversement il ne partageait avec personne le produit des cartes avec réponse payée qu'il vendait alors qu'il ne fournissait que la moitié du service théorique qui avait été payé - à charge de revanche pourrait-on dire ! - ;
• Ces cartes (mentionnons-le, bien que cela sorte du cadre des entiers postaux) ont aussi pu être de confection privée (à condition de respecter la réglementation générale), imprimées ou manuscrites, et donc affranchies uniquement en timbres adhésifs du pays d'origine.

En général le correspondant étranger gardait la correspondance "aller", détachait la partie "réponse" et ne réexpédiait que cette dernière. Nous n'avons cependant vu aucun texte officiel interdisant le renvoi de l'ensemble des deux cartes (à condition de les plier dans l'autre sens !).

Relativement peu utilisées dès l'origine (du moins en France, tirage d'un peu plus de 17000 pour la 15c Sage - et on ignore ce qui est ensuite passé au pilon -) dans le cadre des relations postales internationales, elles le furent encore moins à compter du 1er octobre 1907 qui vit l'arrivée du coupon-réponse international permettant de prépayer un envoi clos.

C'est le Congrès de Tokyo de l'UPU en 1969 qui mis fin au système.
En France la mise en application des Actes de ce Congrès est le 1er août 1971, mais il n'y était plus émis de cartes postales internationales avec réponse payée depuis fort longtemps. Cela n'y concernait donc plus que la validité des parties "réponse" des cartes d'origine étrangère, et la confection des cartes privées (ce qui était possible - comme déjà mentionné plus haut - avec timbres adhésifs).

Cependant rien n'empêche les pays qui le souhaiteraient d'en émettre encore actuellement pour leur service intérieur.

Une circulaire du sous-secrétaire d'État aux Finances, en date du 6 mai 1878 prescrit le remplacement des formulaires avec timbres adhésifs (voir sur ce site le chapitre "Précurseurs") par des cartes revêtues directement du timbre d'affranchissement.

Cette Circulaire précise que : " CES CARTES ... NE SONT EN RÉALITÉ QUE DES TIMBRES-POSTE D'UNE DISPOSITION PARTICULIÈRE ".

Les premières cartes seront émises le 1er juin 1878 et vendues d'abord (sauf erreur et de mémoire, je ne retrouve plus le texte !) uniquement au bureau de poste situé dans l'enceinte de l'Exposition Universelle.

Pendant longtemps il existera, en même temps, des cartes pour le tarif intérieur et pour le tarif étranger.
Après de nombreuses années d'oubli (dernière émission en 1957 : 20 fr Marianne de Muller, qui finira sa vie comme carte pour le régime intérieur) une carte au tarif étranger est réapparue le 28 avril 1984 (Europa à 2,20) mais n'a pu être utilisée "au tarif" que pendant 2 mois et 4 jours ! Mais depuis ...

Lors de la parution de ces cartes postales - premiers entiers postaux français - le 1er juin 1878, le tarif (des cartes postales) était le suivant :

TARIF (du 1er mai 1878)
QUI  ÉTAIT  EN  APPLICATION  LE  1er JUIN 1878

• Tarif intérieur  :  10 centimes.
• Tarif étranger n° 1  :  15 centimes (puis 10 centimes à partir du 01/04/1879)  qui, le 1er juin 1878 concernait
  Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Danemark, Égypte, Espagne, Grande Bretagne, Grèce, Italie, Luxembourg, Monténégro, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Russie, Saint-Marin, Serbie, Suède, Suisse, Turquie, Perse (voie de Turquie ou de Russie);
  puis (avant le changement de tarif suivant, des pays - avec ° dans la liste des pays au tarif n°2 - qui sont passés du tarif n°2 au tarif n°1)  :  Colonies françaises (16/02/1879), Canada (16/02/1879), États-Unis (16/02/1879), Terre Neuve (16/02/1879).
• Tarif étranger n° 2  :  20 centimes (puis 15 centimes à partir du 01/04/1879)  :
  États-Unis°, Indes orientales britanniques, Bureaux indiens à l'étranger, Colonies et Établissements anglais (certains), Colonies espagnoles, Colonies néerlandaises, Japon, Brésil, Colonies portugaises, Colonies danoises, Perse (voie du Golfe Persique), Colonies françaises°.
  Puis  :  Canada* (01/07/1878), Terre Neuve* (01/01/1879), Mexique (01/04/1879), Pérou (01/04/79), Salvador (01/04/1878), Liberia (01/04/1879), Honduras (01/04/1879), Venezuela (01/01/1880), Équateur (01/07/1880), Uruguay (01/07/1880), Bahamas (01/07/1880), Saint-Domingue (01/11/1880), Grenade (01/02/1881), Sainte-Lucie (01/02/1881), Tobago (01/02/1881), Turk (îles) (01/02/1881), Chili (01/04/1881), Colombie (01/07/1881), Haïti (01/07/1881), Paraguay (01/07/1881), Guatemala (01/08/1881), Barbades (01/09/1881), Saint-Vincent (01/09/1881).

Attention : certainement quelques erreurs dans la liste ci-dessous, vérification en cours.

La vente de ces cartes devait (sauf erreur !) au début ne se faire que dans le cadre de l'Exposition Universelle.
Cependant la première date vue (sur 10c) est du 2 juin 1878 ... sur une carte postée à Andrésy (mais qui a fort bien pu être achetée à l'Exposition).

Pour la carte à 15c la première date que nous ayons vue est le 20 août 1878, du Nord pour la Belgique.

Le "cahier de contrôle" de la Banque de France (Administration des Monnaies et Médailles, qui à cette époque - et jusqu'en juin 1880 - était en charge de l'impression des timbres-poste) donne pour chaque mois les chiffres de tirage et de livraison. Ils sont exprimés (pour les cartes simples) en feuilles de 25 (les cartes 10c+10c étaient en feuilles de 12, et les 15c+15c par 9).
C'est notre regretté confrère Robert Joany* qui avait mis à jour ces états, dont voici le détail pour l'année 1878 :

Quelques remarques ou compléments :

• Cela signifie qu'au maximum 200 cartes à 15c ont été mises en vente le 1er juin 1878 !
  Si on reste dans une certaine logique on peut supposer qu'une grande partie de ces 200 cartes ont été servies au bureau de l'Exposition Universelle, et que l'approvisionnement d'autres bureaux n'a commencé que (au mieux) dans le courant de juillet (après la deuxième livraison).
• Les tirages de mai à août correspondent à la première version de ces cartes (2 lignes pour l'adresse). On peut supposer que le changement (passage à 3 lignes) est intervenu dans le cadre des fabrications de septembre (la première date d'oblitération sur une carte à 10c avec 3 lignes est du 9 octobre 1878).
• Toutes les cartes imprimées à la Banque de France ont la mention "Ce côté est réservé exclusivement à l'adresse ."
• Il n'a plus été imprimé de cartes simples à 15c par la Banque de France après décembre 1878, et très vraisemblablement pas par ailleurs non plus, le nombre de pays concernés (et surtout le nombre de correspondances potentielles vers eux) étant plus que limité à compter du tarif du 1er avril 1879, et ces cartes n'ayant plus lieu d'être à compter de celui du 1er octobre 1881.

En fonction des éléments du tableau ci-dessus et de leur suite (jusqu'en mai 1880) non publiée ici (voir "L'Entier Postal" n°2/1969), on peut donc établir le nombre des premières cartes françaises reçues par l'Administration des Postes de la part de la Banque de France à :

(1) selon la date exacte du changement de fabrication
(2) chiffre qu'on peut considérer comme le tirage total
(3) pour le tirage total il faudrait ajouter ce qui aurait pu être fabriqué après (hors BdF)
(4) chiffre qui a de fortes chances d'être aussi celui du tirage total

Nota : nous ignorons actuellement s'il a été imprimé des cartes avec mention "... réservé exclusivement ..." hors de la Banque de France, mais cela peut sembler possible car les premières cartes avec le texte inversé "... exclusivement réservé ..." n'ont été vues qu'en février 1881.

Rappelons, comme mentionné plus haut, que les premiers entiers postaux français ont été imprimés à Paris par l'Administration des Monnaies et Médailles ; et ce, comme pour les timbres-poste (les entiers postaux ne sont pour l'Administration qu'une présentation particulière des timbres-poste), jusqu'en juin 1880.

Nous avons regroupé dans le sous-chapitre précédent "Naissance" les informations concernant l'ensemble de la fabrication des cartes postales par la Banque de France.
Compte tenu des dates vues, il n'y a été imprimé que des cartes avec mention "... réservé exclusivement ...", mais nous ne pouvons affirmer que de la totalité de ces cartes y a été réalisée.

Sur la première émission (1er juin 1878) ne figuraient au recto que deux lignes pour l'adresse.

Dès octobre 1878 (le 1er octobre pour la 10c et "en novembre" pour la 15c, selon "Histoire des timbres-poste au type Sage", mais aucune référence n'est donnée) apparaît une troisième ligne (vues : 9 octobre 1878 sur 10c, et 23 mars 1879 sur 15c).

• Tarif intérieur  :  10 centimes (inchangé).

• Tarif étranger n° 1  :  10 centimes (au lieu de 15).
• Tarif étranger n° 2  :  15 centimes (au lieu de 20)   (voir liste des pays ci-dessus).

Le 1er juillet 1879 sont émises les premières cartes postales avec réponse payée, tant pour l'intérieur que pour l'étranger. Mais en ce qui concerne l'étranger leur usage est limité aux pays qui ont adhéré à un Arrangement spécial de la Convention de l'UPU (voir plus haut à "Réponse payée ?").

• à 10 c + 10 c pour l'intérieur, et pour l'étranger (tarif n°1).
• à 15c + 15c pour le tarif étranger n°2.

Carte postale réponse payée Sage 15c + 15 c noir sur vert-jaune (Cp45A)  (seul - semble-t-il - exemplaire connu ayant circulé dans les conditions réglementaires)   de Tours (07/07/1879) pour Buenos-Aires (arrivée le 05/08/1879),  réexpédiée (cachet de Buenos Aires non oblitérant) le 24 /08/1879, arrivée (avec annulation du timbre) à Tours le 21/09/1879

Les premières dates d'oblitérations vues sont : 20 septembre 1879 pour la 10c+10c, et (voir illustration ci-dessus) 7 juillet 1879 pour la 15c+15c.

Comme dit précédemment l'impression cesse d'être confiée à la Banque de France en juin 1880, et est ensuite assurée par l'Atelier de Fabrication des Postes.

Vraisemblablement début 1881 (première date d'oblitération vue : 11 février 1881) la mention "... réservé exclusivement ..." est modifiée en "... exclusivement réservé ..." sur les cartes simples à 10c (à cette époque les cartes à 15c sont loin d'être indispensables).
Les cartes doubles 10c+10c en "bénéficieront" en 1884 (?) en même temps que de la quatrième ligne.

On a l'habitude de dire que c'est également en 1881 que la carte à 10c a eu la joie d'accueillir une quatrième ligne pour l'adresse.
Nous n'avons cependant pas rencontré de telles cartes avant le 16 mai 1883 (de Dijon pour Pontarlier) (GB), ni de 10c+10c (généralement "annoncée" en 1884) avant le 4 octobre 1889.

Il est curieux de noter que pour la carte simple on connaît plusieurs oblitérations de la seconde quinzaine de mai 1883 (16, ci-dessus, mais également 24, etc.), et rien avant. Cependant le nombre de philatélistes s'étant réellement systématiquement penché sur le problème se comptant sur les doigts d'une seule main, il est difficile d'en tirer actuellement des conclusions.

• Tarif intérieur  :  10 centimes (inchangé).
• Tarif étranger (TOUS PAYS DE L'UPU)  :  10 centimes (uniformisé).

Il est vraisemblable que les cartes à 15c et à 15c+15c ont alors été retirées de la vente. Le stock a été officiellement détruit en 1882, et il serait intéressant de savoir combien des 17325 cartes avec réponse payée ont fini au pilon !

Petit début : un exemple, parmi de nombreux autres possibles !

CP réponse payée  Iris  80c + 80c  avec impression décalée de la partie "demande",  la partie "réponse" est normale, comme on le voit par foulage et / ou transparence.

Et quelques extraits de textes officiels :

• Une note EP3 du 14 septembre 1940 (B.O. n°23, 21 septembre 1940, p.341) demande le retour, "au reçu des présentes instructions" des cartes postales du type "Arc de Triomphe".
• Après l'Armistice du 22 juin 1940 le courrier entre la zone occupée (d'une part) et la "zone libre", l'Afrique du Nord et les territoires restés sous le contrôle du gouvernement de Vichy (d'autre part), ne peuvent circuler qu'au moyen de cartes postales (cartes "interzones" officiellement mises en vente le 26 septembre 1940 - Note EP1 du 23 septembre 1940, B.O. n°25, 11 octobre 1940, p.369 -).

Quelques dates de retrait plus ou moins inédites

• 1,60 brun carminé "PhilexFrance 82" : 9 août 1985.
• 1,60 vert "Tour Eifel" : 9 août 1985.
• 2,00 rose carminé "Philex-jeunes 1984" : 16 janvier 1987.
• 2,20 bleu "Europa" : 16 janvier 1987.
• 1,70 vert "Liberté" : 16 janvier 1987.
• [sv] vert"Liberté" (jaune de Grenoble !) : "fin" 1994 (?).
• 1,80 vert "Liberté" : 16 janvier 1987.
• 2,50 bleu et rouge "Statue de la Liberté" : 16 janvier 1987.
• 1,90 vert "Liberté" : 19 mai 1989.
• 2,20 rouge et bleu "Institut Pasteur" : 19 mai 1989.
• 2,00 vert "Liberté" : 19 octobre 1990.
• 2,20 [série 5 cartes "Panoramas de Paris"] : 12 avril 1991.
• 2,10 vert "Briat" : 15 mai 1992.
• 2,30 bleu, jaune et vert clair "Bateau La Poste" : 3 mai 1991.
• 2,50 rouge "Briat" : 15 avril 1994.
• 2,30 polychrome "Europa 92" : 15 octobre 1993.
• 3,40 polychrome "Europa 92" : 15 octobre 1993.
• 2,50 polychrome "Vol Nancy-Lunéville" : 15 octobre 1993.
• 2,80 jaune, bleu et gris-vert "Maxi Yacht La Poste" [Sept.93] : 10 novembre 1994.
• 2,80 jaune, bleu et gris-vert "Maxi Yacht La Poste" [Fév.94] : 10 novembre 1994.
• [sv] rouge "Briat" : 13 mars 1998 (la Circulaire du 31 mars 1998 "annonce" pour le 13 mars 1998 le retrait de la carte «Marianne du Bicentenaire» 3,50 fr code 11 93 554, et précise que cette information a été omise dans la circulaire du 5 février...).
• 2,80 + 0,60 polychrome "Coluche" : 14 avril 1995 (Circulaire du 15 février 1995, paragraphe "Entiers postaux", vendue 8,00 fr, code 11 94 550).
• 2,80 polychrome [série 6 cartes "Fables de La Fontaine"] :

Marianne de Luquet

Dans son paragraphe "13. Entiers postaux, Carte poste", la circulaire du 29 avril 1998 indique :
"Cette carte comporte dans l'angle supérieur droit, le timbre à validité permanente, sans valeur affichée «Marianne du 14 juillet», complété par un fond de sécurité visant à éviter toute contrefaçon. La photocopie de cette carte fait apparaître la mention «contrefaçon»".
Mise en vente le 25 mai 1998 dans tous les points philatéliques, les 1550 bureaux à trafic important (...).
Prix de vente : 3,50 francs.     Codification : 11 98 552.
Dans une note de service de décembre 2001 relative au passage à l'euro, il est précisé que cette "carte poste" reste en vente.

Le 29 janvier 2001 (réf. ).
Mise en vente de la Maxicarte Saint-Valentin 2001 - Christian Lacroix.
Vente anticipée le 27 janvier.

Carte postale illustrée. Format 148x103mm.
TVP sans valeur imprimée "Cœur" (de Christian Lacroix). Validité "monde entier" (France : lettre. International : prioritaire). Vendue à l'unité, sous film individuel.
Et au verso il y a même un timbre collé et oblitéré "premier jour". C'est le pied !

recto	.	verso

(k=0,20)

Le 1er août 2001 (réf. DC.DCI.A.01-040 du 27 juillet 2001).
Lancement du lot de cartes postales prétimbrées à l'effigie de Cousteau, Tabarly et Tazieff.

Il s'agit en réalité de cartes-lettres, vous les trouverez donc dans le chapitre "cartes-lettres illustrées".

Le 27 mai 2002 (réf. DC.DMV.A.02-020 du 2 mai 2002).
Lancement de la carte Prêt-à-Poster "Équipe de France 2002".

Carte illustrée et prétimbrée avec le timbre officiel de la Coupe du Monde de Football. Format 210x105 mm.
Codification : 11 959 (famille 51).   Libellé :  Équipe France 02

Peu de place pour écrire autre chose que : 0+0+0 = 0 ...   la "Mère Patrie" nous manquait, on est rentrés aussi vite que possible.

Des ventes promotionnelles ont été organisées durant l'été 2002. C'est étonnant ... mais que d'arbres auraient pu être sauvés !

Il s'agit de cartes postales avec verso entièrement autocollant (au plus exactement avec un film autocollant au verso permettant d'insérer, entre carte et film, ce qu'on désire), pour y coller photo ou dessin personnel.

Format : 160x114 mm, avec validité pour le monde entier.

Deux émissions : "La Lettre" illustration ci-dessous" puis "Coupe du monde de football 1998".

"Ingénio". La lettre (TVP, sans valeur imprimée)

pour plus de détails, voir à "informations techniques"

De 1894 à 1939 la plupart des cartes postales portent un numéro dans un des angles inférieurs (mais parfois supérieurs !). Ce numéro de trois chiffres correspond à la date d'impression : le premier chiffre représente le millésime de l'année (dernier chiffre) et les deux suivants le numéro de la semaine.

Mémorial américain de la Pointe de Grave (4 septembre 1938)

Essai de couleur du 55c : rouge au lieu de bleu

Essai de couleur du 1 f : vert au lieu de rouge

*  membre titulaire de l'Académie de philatélie

	" LES CARTES POSTALES "	MàJ 22/02/2007
© André Hurtré, France. 2000-2007.
membre	Page faisant partie du   " Site des Entiers Postaux français "	membre
	( http://www.entierpostal.fr )